Le mois dernier je vous ai proposé de porter un regard différent sur nos petites ou grandes corvées. Aujourd'hui je vous propose d'aborder le repassage.
Comme toutes les autres corvées le repassage peut se concevoir comme un plaisir, il suffit pour ça, d'un peu d'imagination.
Repassage solitaire, collectif, solidaire ou festif?
Solitaire, comme le ver du même nom, le repassage peut s'associer à une émission radiophonique. J'ai personnellement un faible pour "les matins de France-Culture", mais chacun saura trouver l'émission qui lui fera regretter d'avoir si peu de linge à repasser. On peut également lui associer un thème de réflexion à creuser ou une occasion pour chanter, composer, fabuler, divaguer, rêver ... sans se brûler.
La photo (de mou, ah) vient de ce site, à voir et + si affinités
Collectif, le repassage, un jour chez l'une, un jour chez l'autre est l'occasion de papoter sans culpabiliser, chacun(e) avec le fer à la main.
Tableau de Louis Valtat (1909)
Solidaire, le repassage chez la mamie d'à côté, chez la malade, la convalescente, le veuf paumé, c'est une belle occasion de s'enrichir de leur histoire en leur offrant un peu de notre temps.
Festif, il peut être le thème d'une soirée déjantée, avec concours individuels ou par couple, une main derrière le dos, sur un seul pied, avec trou normand, avec improvisation d'une histoire pour chaque pièce repassée, avec citations ou phrases intégrant le mot fer, le premier qui s'enferre devant continuer le repassage.
Quelle sera la corvée du mois de mars ?